Créé dans les années 60 sur la propriété de l’ancien évêché, ce site de 5 ha accumulait un certain nombre de dysfonctionnements : une rupture brutale avec les paysages urbains, un isolement des centralités existantes, des bâtiments flottant dans des espaces publics surdimensionnés... mais aussi des cheminements désordonnés (addition de voies, de parkings, de zones engazonnées à l’accessibilité chaotique voire insécure).

Il fallait requalifier et restructurer ce quartier pour lui redonner un second souffle et rétablir une continuité urbaine.

Par une structuration forte des rues et la création d’assises minérales et végétales au pied des immeubles, le projet reconstitue une nouvelle hiérarchie urbaine et paysagère qui réorganise le quartier vers la ville, requalifie les espaces de rencontre, et magnifie un patrimoine arboré exceptionnel du XIXème siècle au cœur du parc.

Pour chaque entité paysagère la lisibilité des cheminements a été renforcé, la trame dédiée aux modes doux a été confortée par des plantations d’arbres libres ou en bosquets. Les talus ont été restructurés par des soutènements en béton architecturaux qui soulignent le bâti et aménagent des banquettes adossées aux bandes plantées.