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01_LOGEMENTS

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Un projet est comme un puzzle, chaque pièce a son importance, son rôle. Cependant c’est le lien, l’interaction entre les pièces qui forme la cohérence, qui donne un sens à l’ensemble.

« Il faut rendre les choses le plus simple possible,
mais pas plus simple »
A.EINSTEIN

Le marketing a tendance à exhiber « une » qualité unique servant de porte-drapeau à un ensemble pas toujours cohérent. L’harmonie, elle, associe chacune des entités dans son rôle spécifique, sa relation aux autres dans un contexte donné. Elle permet d’assumer la complexité par la cohérence et la simplicité des fondamentaux.

Cette logique, cette cohérence, ces relations ont fondé ce concept, on pourrait dire ce modèle. Il satisfait à tous les déterminants énoncés tout en préservant une liberté d’écriture architecturale pour un dialogue entre bâtiment et site. Il offre confort et apaisement aux habitants. Il garantit une faisabilité économique optimale, sans complications inutiles ni exigences capricieuses. Il intègre les fondamentaux d’une construction à faible impact environnemental.

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01_LOGEMENTS

GABRIEL PERI-LA VILLE FERTILE

Axe structurant de la ville de Saint-Martin d’Hères et porte d’entrée vers Grenoble, l’avenue Gabriel Péri jouit d’une position stratégique dans le développement métropolitain.
Le renouvellement de cette artère doit être exemplaire et prendre en considération l’évolution des modes de vie et les contraintes liées au réchauffement climatique.
Plutôt que de créer un îlot clos et imperméable, notre proposition s’attache, par la fabrication d’un sol incliné, à transformer le paysage urbain et notre manière d’habiter la ville, tout en favorisant la continuité avec l’avenue.

 

Ce sol génère donc deux entités distinctes :

  1. La ville paysagère, ensoleillée, aérée et végétalisée, est propice au bien être des habitants et à la formation d’un boulevard plus paisible et agréable favorisant les modes doux de circulation. Les logements, mis à distance des flux, bénéficient alors d’une vue dégagée vers le sud.

  2. La ville productive, s’ouvrant sur la rue des Glairons, au nord, et sur l’avenue, par l’intermédiaire de petites placettes, s’adresse à la métropole et au renouvellement de l’économie productive qui a marqué ce  quartier pendant des décennies. Cette ville accueille des activités tertiaires, et commerciales, dans les zones éclairées naturellement, ainsi que des parkings, des zones de stockage, (matériel, réservoir d’eau, stockage du « dernier kilomètre »…) dans les parties centrales.

 

Ces deux entités indissociables forment un système complexe s’adressant autant à l’échelle métropolitaine qu’à l’échelle locale et permettent l’émergence d’une ville désirable et durable : la ville synergique.

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01_LOGEMENTS

PYRAMIDE

Aujourd’hui, malgré la reconsidération de la place de la voiture, il est impossible de concevoir des projets de logement qui l’excluent totalement. Cet élément incontournable du quotidien soulève des questions tant économiques que spatiales, et les solutions couramment apportées (souterrain en nappe ou aérien en silo) attribuent des ressources précieuses aux voitures plutôt qu’aux humains.

Comment intégrer le stationnement sans le subir ? Comment dédier les surfaces végétalisées et le développé de façades au confort et à l’usage des résidents, leur assurant ainsi assez d’air, de lumière, de vues et de contact avec la terre pour vivre mieux ?

« Pyramide » est un projet qui lie intelligemment ses logements au stationnement, en diminuant l’emprise au sol d’environ 25 %, et en augmentant la pleine terre d’autant, par rapport aux solutions standards.

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02_TERTIAIRE

BUREAUX 540

L’immeuble de bureaux est toujours soumis à la même limitation : au-delà d’une épaisseur de 12m, son cœur ne reçoit plus aucune lumière naturelle. Les espaces centraux accueillent alors des fonctions restreintes : circulations verticales, sanitaires, locaux techniques, et quelques rares espaces de travail qui ne nécessitent pas d’ouverture sur l’extérieur, car moins fréquemment utilisés.

Le projet « Bureaux 540 » ménage 20 à 25% de ses espaces en double hauteur. Cette amplitude permet à la lumière de pénétrer profondément dans les plateaux, et donc d’en augmenter l’épaisseur au-delà de 14m. La surface retranchée aux doubles hauteurs est ainsi compensée par l’emprise plus importante du bâtiment.

« Bureaux 540 » compose avec des espaces très généreux en premier jour, pour une même surface de plancher, une hauteur totale et un développé de façade équivalents à un programme de tertiaire traditionnel.

03_METHODOLOGIE

ECONO-CONCEPTION

Quel est le meilleur moment pour une analyse économique du projet ?
Pendant le programme, elle va cloisonner tous les acteurs dans une solution unique et restrictive. Trop tôt. Après l’esquisse, avec les bases du projet arrêtées, les fondamentaux validés et tous les acteurs déjà engagés, elle va provoquer des remises en question souvent conséquentes si elle n’est pas en phase. Trop tard.

Le bon moment, c’est pendant la conception. Une analyse économique des idées, basée sur une vraie réponse au programme : usage, urbanisme, volumétrie, dégageant des éléments mesurables et signifiants.

Cette économie de la conception assure la cohérence du projet avec son prix, tout au long de ses évolutions, par l’exploitation de la maquette numérique. En maîtrisant le coût d’une idée, sa concrétisation peut prendre une multitude de formes.

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03_METHODOLOGIE

REALITE VIRTUELLE

La réalité virtuelle n’est pas un simple outil, encore moins un gadget : elle constitue un véritable vecteur de confiance entre les différents acteurs du projet.
Modéliser le projet pour la VR, c’est ouvrir une nouvelle dimension, non seulement spatiale, mais temporelle. On explore l’avenir d’un projet et sa concrétisation. En simulant l’interface des différents métiers, on anticipe sur le chantier. La mise en cohérence par la modélisation règle les problèmes avant qu’ils ne fassent surface.

Cette prise de conscience, partagée par tous les acteurs du projet, a par exemple permis la réalisation exemplaire du chantier des Archives Départementales de l’Isère.

Technique, mais aussi sensible : elle offre aux usagers un moyen de projection, pour appréhender le projet dans toutes ses échelles, et ce dès les premières étapes de la conception. Formidable outil de communication, elle invite chaque utilisateur au cœur même de l’architecture.